Le ministère de la Culture évalue les dégâts dans la vieille cité berbéro-romane de Mila
Après la vive polémique qu’a suscitée l’article paru dans Algérie Cultures alertant sur la dévastation par le séisme de la vieille cité berbéro-romaine de Mila,le ministère de la Culture et des Arts a chargé l’Office de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés (Ogebc) d’effectuer un diagnostic des dommages enregistrés dans cette ancienne ville.
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Selon Zoheir Ballalou, directeur du Ogebc, « la mosquée Sidi Ghanem de Mila, la plus vieille mosquée connue en Algérie, n’a subi aucun dégât après les deux secousses telluriques ayant frappé la wilaya éponyme vendredi », a rapporté l’APS. Toutefois, en vue de la préserver d’un effondrement éventuel, cette mosquée millénaire, surnommée auparavant Abu Mouhajir Dinar, construite au début du 6ème siècle et se situant à l’intérieur du musée du site de Mila, va bénéficier de travaux d’urgence à partir de la semaine prochaine. Par ailleurs, il a été décidé d’effectuer une évaluation des dégâts enregistrés pour protéger ce joyau archéologique. « Dans ce même musée du jardin archéologique de la ville, des dommages très légers ont été constatés sur la muraille byzantine et sur des statue de marbre dont l’imposante statue appelée Milo, une sculpture sur marbre blanc représentant une forme humaine de près de deux mètres de hauteur, découverte en 1880 », a indiqué le chargé de l’Ogebc avant de préciser : « Dans la Casbah de Mila, vieux tissu urbain habité, deux maison classées rouge et inoccupées, se sont effondrées alors que 16 autre bâtisses ont été endommagées, sans faire de victimes. » Par ailleurs, les responsables de l’Ogebc assurent que ces construction seront diagnostiquées par l’équipe d’experts dépêchée sur place par le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville.
