Malek Bensmail réalisera un documentaire sur « Meursault, contre-enquête »
Le célèbre roman Meursault, contre-enquête de l’écrivain algérien Kamel Daoud fera l’objet d’un film documentaire, apprend-on de source sûre, même si, au stade actuel, cela reste toujours en phase de projet. Ce projet, nous assure-t-on, est portée par le talentueux réalisateur algérien Malek Bensmail, qui s’est distingué notamment par son film sur le film La bataille d’Alger ainsi que son documentaire Contre-pouvoirs sur le quotidien El Wata. En effet, ce projet de film-documentaire sera présenté, aux côtés de six autres projets, dans le cadre du programme « Gap-Financing Market », à l’occasion de la 77ème Festival international du film de Venise, prévu du 2 au 12 septembre, indiquent les organisateurs de cette manifestation sur le site officiel de l’événement. La présentation de ce projet au marché du financement du festival du cinéma de Venise vise, assure-t-on, à trouver des compléments de financement à des projets cinématographiques en mettant en relation les professionnels du cinéma.
« À fleur de peau » de Meriem Mesraoua en compétition
Par ailleurs, le court métrage algérien « À fleur de peau » de Meriem Mesraoua participe à la compétition de cette même édition du Festival international du film de Venise, indiquent les organisateurs sur le site Internet de l’événement. Ce film est en lice dans la section « Orizzonti » (Horizon), avec « The Night Train » du Suédois Jerry Carisson, « Anita » de l’Indienne Sushma Khadepaun, « Workshop » du Néo-Zélandais Judah Finnigan, « Was Wahrsheinlich War » de l’Allemand Willy Hans, « The Shift » de la Portugaise Laura Carreira, « The Game » du Suisse Roman Hodel, « Places » du Lituanien Vytautas Katkus, « Being may Mom » de l’Italienne Jasmine Trinca et « Live in Cloud Cuckoo Land » des Vietnamiens Nghia Vu Minh et Thy pham Hoang Minh.
« À fleur de peau » de Meriem Mesraoua raconte en 15 mn l’histoire de la jeune Sarah qui « tente de redéfinir son rapport aux autres et à elle-même », après que sa mère lui ait interdit de se ronger les ongles, se rendant alors compte qu’elle devra désormais se « conformer à de nouvelles règles qu’elle ne comprend pas ».