«La résistance du côté français est viscérale» (Abdelamdjid Chikhi, conseiller chargé des archives et de la mémoire nationale)
Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le conseiller à la présidence en charge des archives et de la mémoire nationale Abdelmadjid Chikhi, est revenu sur la question de la récupération par l’Algérie, des archives qui lui ont été soustraits durant la période coloniale.
En effet, M. Chikhi a souligné que tout le patrimoine volé par la France pendant presque un siècle et demi « doit lui être restitué », notant ainsi une réticence de la part de la France quant à ce sujet. L’historien a également précisé que tous les contacts effectués pour traiter cette question ont tendance à traîner.
Louant l’esprit d’échange et de disposition chez Benjamin Stora, Abdelmadjid Chikhi a abordé le travail des historiens algériens qui se rendent en France où « ils restent à leur faim » devant leurs homologues français, a-t-il indiqué. Selon lui, « l’arbitrage international » est une solution que le gouvernement algérien n’écarte pas, si la France persiste dans cette démarche, car « la résistance de l’autre côté est viscérale », a-t-il ajouté.