Festival de la musique andalouse : Mila renoue avec le Malouf
A l’occasion de la célébration du 59e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, la Maison de Culture de la Wilaya de Mila a lancé la première édition des Journées nationales de la musique andalouse, a-t-on lu dans le communiqué de l’établissement.
Baptisée Milah, en référence au nom qu’ont donné les conquérants musulmans à cette ville, ce festival a rassemblé les trois célèbres genres musicaux andalous dont la « sanaâ » algéroise, le malouf constantinois, et le « hawzi. »
Par ailleurs, cette initiative aux allures inédites a invité plusieurs associations de différentes régions d’Algérie. L’ouverture de ces journées a été confiée aux jeunes musiciens de l’atelier de la musique andalouse de Mila qui ont enchanté le public par des extraits de « tabaâ ezzidane », suivant les orientations mythiques du maestro et concepteur de l’événement, le flûtiste Mohammed-Lotfi Koudri
Considérée comme une pépinière du Malouf, où ont été écrits et composés plusieurs chants depuis des siècles, la wilaya de Mila a organisé cet événement en vue de renouer avec la musique andalouse qui s’est retirée de la vie culturelle milevienne depuis plus d’une vingtaine d’années.
Parmi les associations invitées à ce festival, L’Association Rassd wa Maya de Skikda, l’Association ziride de Miliana, Dar El Fenn d’Oran, Layali El Andalus de Sétif, El Ghadiriya de Mascara, El Manara de Cherchel, Ezzahra de Souk-Ahras, et Maqam de Constantine.