« L’histoire de l’Algérie de l’avant guerre est absente de l’école » ( Ahmed Adimi, historien)
Le professeur en histoire, Ahmed Adimi a souligné, dimanche à Alger, la nécessité de revoir l’enseignement de l’histoire d’Algérie à la génération d’aujourd’hui pour préserver la mémoire nationale.
Lors d’une conférence historique intitulée La mémoire et la souveraineté, organisée au Centre culturel de la Radio nationale Aïssa Messaoudi, le Professeur Adimi a indiqué que « les jeunes et les générations actuelles ne s’intéressent pas à l’histoire de leur pays, car ne constituant que de simples dates et évènements sans plus. »
Lorsque les symboles sont omis et « absents », les générations deviennent « des proies faciles à tout imposteur qui veut leur faire croire n’importe quoi », ce qui exige de revoir ce qui doit être enseigné pour ancrer la mémoire collective chez les générations montantes pour qu’elles soient fières du passé de leur pays et de ses Gloires.
« Cela n’est pas du seul ressort de l’école, mais concerne plutôt tous les acteurs, notamment les médias qui contribuent à cette mission », a-t-il ajouté.