Des universitaires déplorent un faible marketing culturel algérien

Des universitaires ont déploré, dimanche à Alger, « un marketing culturel faible » en Algérie, selon l’APS.

Intervenant lors d’une conférence organisée dans le cadre des travaux du Forum de l’économie culturelle (du 3 au 5 avril), l’universitaire à l’Institut national de management, Fayçal Zemmour a indiqué que le marketing culturel en Algérie était « faible », préconisant à ce propos, la nécessité de relancer « une industrie de la culture au lieu d’une simple production culturelle » et ce, en « s’éloignant de la culture des subventions consentis par l’Etat et ouvrant le champs aux particuliers et au privé. »

L’intervenant a souligné, dans ce sillage, l’importance des stratégies de commercialisation culturelle dans la vulgarisation et la promotion des œuvres culturelles et d’en engranger des revenus financiers, particulièrement à travers leur commercialisation via les Technologies de l’information et de la communication (TIC), à leur tête les réseaux sociaux.

Pour sa part, l’enseignant à l’Université d’Alger 3, Achour Fenni a estimé que la situation en Algérie « demeure toujours dans une perspective de production-vente », dans laquelle le produit est présenté comme le veut le producteur et qui repose traditionnellement sur la production, la vente et la distribution, puis son annonce à travers la publicité comme moyen d’attrait de la clientèle et « qui n’est pas encore passé à la commercialisation », laquelle repose sur les besoins des clients et dans lequel toute l’importance est accordée aux désirs de ces derniers.

Pour M. Fenni,  pour passer à un véritable système de commercialisation culturelle, il importe d’appliquer plusieurs démarches consistant en « l’étude de marché », particulièrement l’étude du public laquelle « fait défaut » en Algérie et en « la segmentation du marché », à savoir le passage du marché algérien qui est unique vers plusieurs marchés, en sus de « la mise en place d’un plan. », ou de « politiques de commercialisation », puis « l’exécution » et « le contrôle. »

Organisé par le ministère de la Culture et des Arts en collaboration avec le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), le Forum de l’économie culturelle sera clôturé, lundi, au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif-Rahal.

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