Lancement d’une publication sur la résistance de la femme Nord-Africaine

 Le Haut-commissariat à l’amazighité (HCA) a lancé lundi à Tipasa, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la Femme, une publication spéciale mettant en exergue la résistance de la femme en Afrique du Nord, de la période antique au XIXe siècle et son rôle pionnier dans les affaires publiques et la préservation de la Patrie.

A cette occasion, le Secrétaire général du HCA, El Hachemi Assad, a affirmé que la date du 8 mars a été choisie pour le lancement de cette « importante » publication qui a couronné les travaux du Colloque international organisé, en 2019, dans la wilaya de Tébessa et placé sous le thème « Résistance des femmes en Afrique du Nord: de la période antique au XIXe siècle. »

Après avoir présenté ses vœux aux femmes algériennes à l’occasion de leur Journée internationale, M. Assad a estimé que « la résistance fait partie des qualités de la femme algérienne dont nous sommes fiers. »

Partant, le HCA œuvre à promouvoir la connaissance historique à travers cette action de sensibilisation qu’il mène à tous les niveaux, a-t-il affirmé avant de faire part de son souhait de voir le débat autour du rôle pionnier de la femme dans les affaires publiques, l’action politique, ainsi que sur son attachement à l’amour de la Patrie, occuper la place qui lui sied dans l’espace scolaire, l’université et les centres de recherche.

Cette ouvrage de valeur dévoile des facettes de l’Histoire de la résistance de la femme algérienne, lors des différentes étapes et exprime la profondeur, l’identité, la culture, l’Histoire et la civilisation de ce pays, loin de l’extrémisme idéologique. En sus de ses objectifs scientifiques affichés, l’ouvrage se veut un hommage aux femmes qui ont inscrit leurs noms en lettres d’or dans l’Histoire de l’Afrique du Nord, à l’image de Lalla Fatma N’soumer qui a mené la résistance contre le colonisateur français pendant les années 1850.

Il a également évoqué d’autres personnalités telles que la reine Dihya (la Kahina), la Sainte Salsa, Tinhinane et tant d’autres.

Pour sa part, le wali de Tipaza, Labiba Ouinaz a indiqué que la nouvelle publication « ne peut contenir tous les trophées et les rôles pionniers de la femme. Elle permet toutefois de jeter les premiers jalons pour rappeler la mémoire dans l’édification de l’Etat algérien à travers les époques consécutives », se félicitant du choix de la wilaya de Tipaza pour abriter ce prochain colloque prévu en décembre.

 

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