L’exposition « Le phénomène Martinů » : hommage à l’œuvre prolifique du compositeur
L’exposition, Le phénomène Martinů, dédiée à l’œuvre prolifique du grand compositeur tchèque, Bohuslav Martinů a été inaugurée mercredi à Alger, dans le cadre des célébrations du 40e anniversaire de la fête de la musique.
Inaugurée à la médiathèque de l’Institut français d’Alger par l’ambassadrice de la République tchèque en Algérie, Lenka Pokorna, et l’ambassadeur de France en Algérie, François Gouyette, cette rétrospective sur le parcours riche et l’œuvre colossale de Bohuslav Martinů (1890-1959), qui s’étale jusqu’au 7 juillet prochain, est organisée sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts.
Un des grand compositeurs tchèques à côté de Antonín Dvořák (1841-1904), Leoš Janáček (1854-1928) et Bedřich Smetana (1854-1884), Bohuslav Martinů, créateur autodidacte et non-conformiste, avait réussi en 1923 à obtenir une bourse d’étude en France où il s’établira durant 17 ans, après des débuts marqués par Maurice Ravel, Albert Roussel, Paul Dukas et surtout Claude Debussy.
Conçue dans un élan dynamique, l’évocation de Bohuslav Martinů est déclinée en deux volets principaux : « la vie mouvementée du compositeur et son œuvre phénoménale » ; « la réflexion scénographique, de l’époque et d’aujourd’hui, de ses réalisations scéniques », détaille le dossier de l’événement.
Les visiteurs de cette exposition peuvent ainsi apprécier des pièces d’archives, des photographies, des décors et des costumes de théâtre ainsi que des œuvres plastiques tout en écoutant des pièces musicales de Bohuslav Martinů.
Des extraits du Concerto da Camera, quatuor pour cordes No 7, de Bohuslav Martinů et une partie de l’acte III de son ballet, Spalicek, de jeux folkloriques, coutumes et contes de fées- Ballet revue, programmés exclusivement pour le vernissage, ont été diffusés dans la salle des spectacles de l’IFA.
Rappelant que l’intégralité de ce ballet légendaire sera diffusée le jour de la clôture, l’ambassadrice de la République tchèque en Algérie, Lenka Pokorna, a relevé le « caractère européen et universel de l’homme », qui est resté, a-t-elle ajouté, « profondément attaché à ses valeurs ancestrales. »