Nadia Benyoucef et Nardjes enchantent le public algérois dans une soirée « hawzi »

Les grandes dames du Hawzi, Nadia Benyoucef et Nardjes ont animé samedi à l’Opéra d’Alger Boualem Bessaih, une soirée de musique andalouse, dans ses variantes Hawzi, Aroubi algérois et Chaâbi, accompagnées par l’Ensemble féminin andalous de l’Opéra d’Alger dirigé par Naguib Kateb.

Les deux interprètes ont, d’abord, présenté en duo un florilège de pièces issues de l’école d’Alger Sanâa à travers des séries d’Inquilab et d’Insiraf dans Ya Badie al-HosnZad Ichki Wa el-Gharam, Ya Qalbi Khelli el-Hal et Ntoub Lellah, ainsi que des classiques des géants du Chaâbi El Hadj M’hamed El Anka, El Hachemi Guerouabi et El Hadj Mrizek.

En solo, Nardjes, qui portait une tenue algéroise traditionnelle, a gratifié le public d’un bouquet de Waslate de musique Sanâa et de morceaux de Chaâbi.

Dans le respect du protocole sanitaire mis en place contre la propagation du Covid-19, les familles présentes à l’Opéra d’Alger ont interagi avec les extraits de Noubas Ghrib et Sika qu’elle a présentés.

Nadia Benyoucef a, elle aussi, captivé l’attention du public avec des chansons d’El Hadj M’hamed El Anka, El Hachemi Guerouabi et Fadhéla Dziria, dont Mayli Sadr Hnine, Ya Belaredj, Dzayer Machallah, Ya Ochak Ezzine, Hin Tesfar el-Achia, El-Werda El-Akriya, El-Qahoua Ouel Atay et Echamâa.

Nardjes et Nadia Benyoucef ont conclu leur récital par une mosaïque musicale en parfaite symbiose avec les membres de l’Ensemble féminin andalous de l’Opéra d’Alger, dirigé par Naguib Kateb.

Les familles rencontrées à la sortie du spectacle étaient conquises. Privées de ce genre de soirées durant de longs mois pour cause d’épidémie de la Covid-19, elles ont souhaité qu’il y en ait davantage à l’avenir.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *