Présentation de la générale de la pièce théâtrale « Cadavre » à Constantine

La générale de la pièce théâtrale Cadavre qui exprime les tourments de la déception amoureuse sous toutes ses formes désespoir, chagrin, colère et regrets, a été présentée mardi à Constantine devant un public restreint.

Présentée au théâtre régional Mohamed Tahar Fergani, Cadavre est une comédie musicale relatant, à travers un spectacle de danse et de musique, l’histoire d’un artiste célèbre dont la gloire et les lumières ne l’ont pas empêché de vivre son amour et se donner à fond pour faire de l’élue de son cœur une star de premier rang. Le succès a fait son effet sur sa bien-aimée, versée dans le domaine des spectacles et de la danse qui n’a pas hésité à tourner le dos à celui qui l’avait formée et placée sur le podium des étoiles.

Une immense déception est dès lors ressentie par l’amoureux trahi, que les acteurs de ce spectacle musical (Bilal Bouberd, Maroua Chetitah, Abdelhamid Litim et El Hadi Ghira) ont tenté de traduire à travers des mélodies entraînantes et des chorégraphies expressives. Sur un fond musical tantôt classique, tantôt moderne, le spectacle mis en scène par El Hadi Ghira a été chaleureusement applaudi par le public présent qui a eu droit à une séquence de 60 minutes pleines d’émotions.

La comédie musicale Cadavre est une production du TRC qui s’emploi dans le cadre de son programme de développement à soutenir et aider les jeunes talents de la wilaya (metteurs en scène, comédiens, chorégraphes et scénographes entre autres), a indiqué le chef service de la production artistique du théâtre, Karim Boudechiche.

Le même responsable, affirmant que cette comédie musicale est une idée d’El Hadi Ghira, a indiqué que le TRC reste ouvert à toutes les propositions émanant des jeunes talents et ne ménagera aucun effort pour encourager les initiatives versant dans l’intérêt de la culture locale.

 

One thought on “Présentation de la générale de la pièce théâtrale « Cadavre » à Constantine

  1. L’OUBLIÉ
    À une poétesse devenue princesse, mon dépit amoureux :
    Tu es devenue une « star », une vedette sur les écrans du néant. Tu t’es éloignée de nous. Nous, qui habitons la Terre, le plus beau pays dans l’Univers.
    Tu as oublié que tu n’étais pas seule, que d’autres partageaient avec toi une même culture humaine.
    Tu as oublié le travail. Toi, qui n’étais qu’une chandelle allumée dans la nuit.
    Toi qui nous apportais ta candeur et ton offrande mains ouvertes remplies de fruits. Toi qui fus pour faire rire le jour au nez de la nuit. Toi dont le chant doux berçait nos malades, éloignait le mal, nous charmait et provoquait l’amour.
    Tu es partie. Tu as pris l’oubli comme habit, pour paraître en haut dans le vide, là où il n’y a rien que des pantins si légers qu’ils n’ont pas de pieds pour marcher et piétiner la terre, fouler l’eau des rivières.
    Tu n’étais qu’une simple humaine, te voici devenue quelqu’une avec un nom qui s’écrit en majuscules.
    Pauvrette, brûle ton habit de fête, nous ne savons que faire des fées et des princes charmants. Reprends tes haillons et viens nous guérir avec tes chaudes larmes et tes rires dansants et que ta plume s’envole à nouveau car tu sais si bien espérer quand tu nous touches du coude et que ton souffle effleure notre nuque.
    Redeviens notre muse aux mille appâts pour encourager les génies qui se plaignent de nos abondantes plaintes.
    Reviens sur la Terre, ton seul pays, qui n’a pas besoin des apitoiements des dieux jamais advenus.
    Reviens, sœurette, et demande aux plus forts d’entre nous De détruire la misère.
    Dommage que tu as dédaigné ma présence ici avec mon formidable bagage que je partage avec le peuple de mon quartier de Terre. J’aurais pu te faire entrer dans mes cercles et tu aurais tourné toute ta vie avec ta parole si bonne…
    Mais voilà, je n’ai pas le temps pour une étincelle qui se prend pour une étoile.
    L’OUBLIÉ

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *