Un si petit virus…

COVID-19 a mis à nu toutes les politiques de santé, toute la recherche scientifique, la planification des Etats et toutes formes d’organisation jusque-là connues. Ce virus a démontré que la notion d’Etat dans sa configuration actuelle ne répond plus aux exigences sociales en cas de périls. Le règne de l’infiniment petit sur l’immensément grand a fini par lever le voile sur la misère du monde due en grande partie à une mauvaise répartition des richesses,d’une terre sans autres frontières que celles tracées par la cupidité des Hommes. Par les guerres ! Même les linguistes ont été pris de court, se perdant sur le genre du nouveau « virus chinois » selon l’idéologie « trumpienne ».Masculin chez les francophones, féminin chez les anglophones, puis féminin chez les deux grâce aux québécois ; sans genre précis chez le reste du monde plus préoccupé par l’antivirus ; en voie de sexualisation chez les arabophones, COVID nous aura fait voir de toutes les couleurs. Les statistiques se sont avéré la meilleure réponse aux innombrables questions posées. La meilleure mais pas la bonne. Entre nombre de personnes atteintes, et celles qui sont décédées s’est installé un peuple d’indicateurs aussi inefficaces les uns que les autres. La vérité n’était donc pas dans les chiffres mais dans l’incapacité des gouvernantsà rendre compte sur la régression des libertés individuelles et collectives, particulièrement en démocraties. Ailleurs les revendications démocratiques sont étouffées dans l’œuf. En vérité la Covid-19 a arrangé les inquisiteurs. Et tout le monde crie au scandale y compris les religieux et leurs troupes, offusqués des fermetures des lieux de culte sans dire mot sur les injustices. Les économistes se contentent de se référer aux conseils scientifiques, devenus hautes instances d’aide à la décision parce que tout le monde y trouve son compte. Les grands agrégats qui allèchent les investisseurs et font trembler de joie les fiscalités cachent bien leurs « courbatures », ne sachant trop où  se placer derrière les graphes de COVID. Le monde est impuissant et la littérature future nous expliquera peut-être ce qui s’est passé. Les débats quant à eux demeurent dominés par l’incertitude. Un jour peut-être……Peut-être.v

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