28 janvier 1999, le jour où Rouiched est décédé

22 ans après la mort de Rouiched, pilier du cinéma et du théâtre algériens, le monde de la culture célèbre sa pérennité et son apport extrêmement grandiose au septième art. Il a doucement pénétré dans les foyers algériens, dessinant le sourire sur plusieurs générations dans des moments où « rire » semblait être difficile face à un vécu macéré dans les crises socio-politiques de la période postindépendance.

Dans les meilleures productions cinématographiques algériennes, Rouiched s’est fait place et a chamboulé les imaginaires par ses rôles qui rappellent le côté dérisoire et insensé de la vie. Ivrogne en pleine guerre (La Bataille d’Alger), naïf au milieu des hâtes vers les prises de position (Hassan Terro), Ahmed Ayad fait exception parmi les autres acteurs en imposant le sarcasme dans les contextes acerbes.

Né le 28 avril 1921 à Alger, Rouiched a côtoyé les plus grands noms du cinéma et du théâtre algériens à l’image de Mustapaha Kateb, Rachid Ksentini, Mustapha Badie. Il s’est imposé comme l’inaugurateur d’une nouvelle époque  artistique en interrogeant sciemment son contexte marqué par les crises économiques et les chamboulements sociaux. Rouiched est décédé le 28 janvier 1999, laissant derrière lui une longue série de productions que les cinéastes et hommes de théâtre continent d’explorer.

 

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