Le chanteur Malouf Abbas Righi enchante le public algérois

Le chanteur constantinois Abbas Righi a retrouvé, jeudi soir son public à Alger dans la joie d’un concert de musique malouf époustouflant, qui s’est déroulé dans le strict respect des mesures préventives contre la propagation du Coronavirus.

Accompagné sur la grande scène de l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih par une dizaine de musiciens virtuoses dont le maestro Samir Boukredera au violon alto, Abbas Righi a présenté, durant plus de deux heures de temps, un programme en quatre parties, faisant part avant de commencer, de son immense bonheur de retrouver la scène et le public algérois.

Parmi la vingtaine de pièces au programme, Abbas Righi a rendu entre autres, A ya bellaredj, Ach may’Berred nirani, wahd logh’zala rit el youm, Gattala, El Boughi, Sidi Rached, Dhalma, Sid Et’taleb, Hamma ya Hamma et Ksentina.

Cédant au déhanchement, le public, occupant les allées réservées aux déplacements des spectateurs, s’est délecté à travers des danses aux cadences envoûtantes provoquant des états de transe chez quelques spectateurs, lors de la partie Aissaoua notamment.

Dans un enchaînement judicieux des variations modales et rythmiques, les sonorités aiguës des violons et du Jawak (flûte arabe), la densité des notes émises par le Oud et la cadence du remous maintenue par les Nekkaret (petite percussion à deux tambours), ont dessiné dans l’espace de la salle les traits de l’identité sonore du genre Malouf.
Avec une voix présente et étoffée, Abbas Righi, débordant d’énergie, a livré une prestation pleine, où il a généreusement mis en valeur le patrimoine musical de Constantine, devant un public réceptif et accueillant, dans une ambiance de grands soirs.

 

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