03 janvier 1967, le jour où Mohamed Khider est assassiné
Durant et la guerre de Libération nationale, plusieurs personnalités politiques et révolutionnaires algériennes ont été assassinées. Leur assassinat demeure jusqu’aujourd’hui sans clarification de la part de l’Etat algérien. Mohamed Khider, ambassadeur de « la cause algérienne » dans les pays européens, en fait partie.
Le 03 janvier 1967, à Madrid, plusieurs coups de pistolets lui furent fatals, laissant Hocine Ait Ahmed, son beau-frère, accuser Dakhmouche Youssef, « auteur de son assassinat. »
Issu d’une famille modeste de Biskra, Mohamed Khider a très tôt pris conscience de la nécessité de l’indépendance de l’Algérie et adhère à l’Etoile Nord-Africaine dès 1934, ce qui le conduira en prison après la dissolution du PPA, pour atteinte à la sécurité de l’Etat.
Mohamed Khider a milité, après sa libération au sein du MTLD, avant de rejoindre ceux que l’on appelés les 9 historiques : Mohamed Boudiaf, Mostefa Ben Boulaid, Larbi Ben M’hidi, Rabah Bitat, Didouche Mourad, Krim Belkacem, Hocine Ait Ahmed et Ahmed Ben Bella, qui ont fixé la date de l’insurrection de lundi 1er novembre 1954 en créant l’organisme politique FLN et son armée ALN.
Les règlements de compte, les assassinats à l´etranger M.Khider comme de Krim Belkacem à Francfort, montrent bien la violence, la corruption du système gouvernemental algérien. Et on n´est pas encore prêt à financer la recherche historique pour comprendre les raisons de ces exécutions.