Le musée des antiquités et des arts islamiques rouvre ses portes aux visiteurs
Le musée national des antiquités et des arts islamiques, le plus ancien musée d’Algérie et l’un des plus anciens du continent africain, s’apprête à accueillir ses visiteurs avec l’élaboration d’un nouveau parcours muséal et l’exposition de pièces inédites, a rapporté aujourd’hui vendredi l’APS.
Les visiteurs de ce musée installé au cœur de la capitale, auront bientôt l’occasion de découvrir un nouveau parcours muséal dans l’aile dédiée aux arts islamiques et qui sera conforme aux dernières évolutions en matière du muséographie. Ils pourront ainsi trouver toutes les informations utiles sur les pièces exposées et sur différents supports, a indiqué Fatiha Ammar, conservatrice du patrimoine et responsable de l’animation, des ateliers et de la communication dans cet établissement.
Ce musée bâti au cœur de la ville entre l’Ecole supérieure des Beaux-arts, le musée du Bardo et le parc de la liberté, a rouvert ses portes au public au mois de septembre après plusieurs mois de fermeture par mesure de prévention contre la propagation du coronavirus.
Des mesures de prévention strictes ont été adoptées pour pouvoir accueillir les visiteurs en toute sécurité alors que les visites de groupe scolaires sont toujours suspendues.
Entre autres pièces rares que le visiteur pourra découvrir, des « pièces de monnaie de l’époque rostémides et autres dynasties moins connues ». Le côté dédié aux arts islamiques propose des pièces rares à l’image du minbar de la mosquée Djamâa Lekbir à Alger remontant à l’époque almoravide ou de son Mushaf « considéré comme l’un des plus anciens au monde » et d’autres pièces témoignant de l’artisanat de différentes régions d’Algérie en plus de sculptures et céramiques en provenance de Tunisie et du Maroc.
Du côté du musée des antiquités, l’histoire de l’Algérie défile dans les allées d’exposition à travers une multitude de sculptures, de statues, de mosaïques et autres oeuvres et ustensiles en plus de témoins de la Grèce antique et de l’Egypte ancienne.
L’établissement, dont la construction a été entamé en 1838, propose également des ateliers pour enfants, des concours, des rencontres scientifiques en plus d’ouvrir ces collections aux chercheurs et étudiants.